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Blessés : ils sont au nombre de 300, soit 7.96 % de l'ensemble des vétérans.
Endroit du corps atteint par la blessure :
Partie touchée | Tête | Jambes | Extrémités ** | Bras | Corps | Vétérans (Nb*) | 85 | 64 | 43 | 26 | 9 | Vétérans (%) | 37.44 % | 28.19 % | 18.94 % | 11.45 % | 3.96 % | (*) Nombre de vétérans ayant été blessés dans l'endroit du corps indiqué (et pourcentage par rapport à l'ensemble des vétérans blessés pour lesquels la partie de corps atteinte est connue) ; (**) pied, main, talon, doigt, mollet.
La nomenclature des blessures ne montre pas une grande diversité, car elle ne concerne que celles auxquelles il était possible de survivre, compte tenu des connaissances médicales de l'époque et des soins sommaires dispensés aux armées. C'est pourquoi on ne trouve aucun cas de blessures affectant des organes internes importants. Il est question d'atteintes à la tête et aux membres.
Armes responsables de la blessure :
Pour 111 vétérans blessés, l'arme responsable de la blessure est connue.
Armes | Boulet | Biscaën | Fusil | Lance | Sabre | Baïonnette | Froid | Vétérans (Nb*) | 14 | 4 | 65 | 8 | 24 | 5 | 7 | Vétérans (%) | 12.61 | 3.6 | 58.56 | 7.21 | 21.62 | 4.5 | 6.31 | (*) Nombre de vétérans ayant été blessés par l'arme considérée (et pourcentage par rapport à l'ensemble des vétérans blessés pour lesquels l'arme responsable de la blessure est connue).
La part notable de blessures par armes blanches (sabre, lance, baïonnette), indique que les guerres de 1792-1815 sont encore bien des guerres de contact. Mais le nombre important de blessures par armes à feu (fusil, canon) signifie qu'elles ont déjà un pied dans les guerres à distance du futur.
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"Je me rappelle avoir vu sa Majesté l’Empereur lui-même s’exposant comme le dernier de ses soldats, commander la cavalerie, se portant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, animant par son courage celui de ses soldats. Dans cette crise suprême, qui l’eût vu en ce moment eût cru voir l’invincible Mars !" Jean Emenecker (1794-1884), à propos de Napoléon à Waterloo. |
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