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Répartition géographique des derniers grognards par département de dernière habitation :
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Analyse : La carte ci-dessus indique le nombre de grognards encore en vie dans chaque département au 1er janvier 1879. On observe que les vétérans se répartissent préférentiellement dans des zones géographiques bien définies : au nord et à l'Est du territoire ; sur Paris ; au niveau des grandes villes portuaires. Plusieurs explications peuvent être avancées : un meilleur taux d'enrôlement sur les territoires directement menacés par les invasions alliées de 1814-1815 (le Nord et l'Est principalement) ; une plus forte densité de grognards à positionnement social élevé sur Paris ; un plus grand nombre d'anciens marins (enrôlés précocement) au niveau des ports où la marine impériale était bien implantée (Toulon, Marseille). Par ailleurs, plusieurs études (Patrice Bourdelais, L'Âge de la vieillesse, Odile Jacob, 1994) ont mis en évidence l'existence, durant la deuxième moitié du XIXe siècle, de zones géographiques à forte "densité de vieillards" (Normandie, Bourgogne...) : elles peuvent expliquer le nombre important de vétérans retrouvés dans les départements de l'Eure, de la Côte-d'Or, de la Haute-Marne, de la Marne, de l'Yonne.
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"Je me rappelle avoir vu sa Majesté l’Empereur lui-même s’exposant comme le dernier de ses soldats, commander la cavalerie, se portant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, animant par son courage celui de ses soldats. Dans cette crise suprême, qui l’eût vu en ce moment eût cru voir l’invincible Mars !" Jean Emenecker (1794-1884), à propos de Napoléon à Waterloo. |
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