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  Situation militaire (grade) dans la Grande Armée  
 
Répartition statistique :




Données chiffrées :

Grade(s)* occupé(s)Vétérans (Nb**)Vétérans (%)
Capitaine273.04 %
Lieutenant505.64 %
Sous-lieutenant809.02 %
Adjudant232.59 %
Maréchal des logis262.93 %
Fourrier576.43 %
Sergent859.58 %
Brigadier323.61 %
Caporal11412.85 %
Soldat33037.2 %
Ouvrier militaire424.74 %
Elèves militaires778.68 %
Enfants de troupe, musiciens***495.52 %
Chirurgien, pharmacien, infirmier374.17 %
Aspirant de Marine101.13 %
Jeunes hommes d'équipage****12413.98 %
(*) Grade(s) occupé(s) lors des guerres de la République et de l'Empire par les vétérans
(**) nombre de vétérans ayant occupé en 1792-1815 le grade considéré (et pourcentage par rapport à l'ensemble des vétérans pour lesquels le grade en 1792-1815 est connu)
(***) enfants de troupe, pupilles, clairon, fifre, tambour, trompette...
(****) marin, mousse, matelot, novice, apprenti-marin...



Analyse :

La situation militaire, connue pour 887 vétérans français, comprend majoritairement des hommes du rang (soldat, caporal, brigadier, ouvrier), et en proportion moindre des officiers subalternes (lieutenant, capitaine) et des sous-officiers (sergent, fourrier, mdl, adjudant).
Si l'on examine individuellement chaque corps (officiers, sous-officiers, hommes du rang), on note une diminution croissante des effectifs vers les grades les plus expérimentés (pas d'officiers supérieurs, peu d'adjudants, de capitaines). A l'inverse, on observe une forte proportion de simples soldats, d'enfants de troupe, d'élèves militaires, de jeunes marins, d'officiers subalternes peu expérimentés (sous-lieutenant, aspirant de Marine). Ceci confirme le fait que les derniers grognards étaient, au moment des guerres de l'Empire, de jeunes militaires.

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"Je me rappelle avoir vu sa Majesté l’Empereur lui-même s’exposant comme le dernier de ses soldats, commander la cavalerie, se portant tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, animant par son courage celui de ses soldats. Dans cette crise suprême, qui l’eût vu en ce moment eût cru voir l’invincible Mars !" Jean Emenecker (1794-1884), à propos de Napoléon à Waterloo.